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Ma vie à Londres

4 mai 2009

Grosse grosse pénurie de motivation

Hello! (Petite preuve que j'habite en Angleterre et que je maîtrise la langue de William)

Dernièrement, mon quotidien passionnant a été peuplé d'examen, d'essais à rendre et autres réjouissances. Mais depuis vendredi, je suis en pause. Je devrai m'y remettre, je le sais, mais on a tous ces moments terribles où on sent qu'il faudrait s'y mettre, sans pour autant y arriver. Alors voilà, je suis en plein dedans. Aucune, mais alors AUCUNE motivation... C'est pas que le droit de la concurrence ne soit pas hyper intéressant (vous seriez surpris de voir que ça peut être vraiment chouette), c'est pas non plus que j'ai tellement autre chose à faire en ce moment (parce qu'on sait tous que dans ces moments-là, faire autre chose accroît la culpabilité et je fais partie des ces gens qui se sentent moins coupables à ne pas bouger et à voir le temps défiler qu'à sortir et assumer qu'ils font autre chose). Je ne sais pas ce que c'est, mais il va falloir trouver et enclencher le bouton "motivation" (et accessoirement le petit bouton bien caché siglé "efficacité").

Depuis quelques jours donc, j'ai zoné sur internet, découvert 20 autres blogs bien plus sympas que le mien, vu les derniers épisodes de toutes les séries que je suis, acheté 4 paires de ballerines, 2 T-shirt et un legging (un jour de grand soleil, et ça, faut bien dire que c'est bon pour le moral, surtout quand le tout vient de chez Primark et donc a couté moins de 30£ en tout), ...

Et là, il faut bien l'admettre, il va falloir s'y coller parce que cette semaine va déjà être raccourci par l'arrivée du petit frangin en visite pour quelques jours, et je me connais, la semaine prochaine ce sera la panique.

Peu de billets donc, mais c'est pour la bonne cause, je suis motivée pour retrouver ma motivaton et me mettre au boulot!

Hymne du jour: "I don't feel like dancing" ou "Motivé"

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27 avril 2009

Bonjour, bonjour! Oui je sais, vous vous dîtes

Bonjour, bonjour!

Oui je sais, vous vous dîtes "à peine commencé, déjà mort ce blog... Pfff, n'importe quoi!"

Mais non! Malheureusement un peu occupée (et préoccupée) par mes révisions, je n'ai pas eu tellement le temps de raconter ma vie. De toute façon, ma vie n'a pas été passionnante puisqu'essentiellement tournée vers le droit communautaire (passionnant, hein?). Pas seulement, soyons honnête, les 3 pauvres pauses que j'ai prises, ont été un grand moment de bonheur et d'amitié, avec ma super copine de passage à Londres :). (Vous vous en fichez, c'est sur, mais quand on vit cloitrée le nez dans les bouquins eh ben voir des copines en vrai et pas leurs avatars msn ou leurs profils facebook, eh ben c'est cool!).

Mais la fin (enfin, partielle), est proche, dans 2 jours je vous le dis, je prends un break et ce blog aura droit à un vrai redémarrage!

D'ici là, je m'en vais replonger dans mes bouquins, fiches, et autres réjouissances!

Hymne du jour (au choix): "Je ne veux pas travailler" ou "Moi vouloir être chat"

10 avril 2009

Séries en série

Bonjour chers lecteurs (si tant est qu'il y en ait)!

Pas de post hier soir, et pour cause, hier soir je terminais la première saison d'une série que je venais de découvrir: Pushing Daisies.

Je ne répèterai pas ce qu'on peut lire partout sur le web (série géniale, arrêtée pour manque d'audience avant la fin prévue de la 2nde saison, univers très burtonnien, etc). Non. Cette série c'est surtout la découverte qu'il existe encore des séries magiques, qui vous plongent dans un univers dans lequel on aime se glisser. Cet univers, peuplé de couleurs vives, de robes craquantes et de magie, j'y suis entrée hier, donc, et je l'adore. Pushing Daisies, avec son Pie Maker, Chuck, l'inspecteur bougon et la serveuse désespérément amoureuse du Pie Maker qui aime Chuck mais ne peut pas la toucher, c'est la série type qu'on aime regarder chez soi quand il fait moche et qui vous donne envie de cuisiner des gâteaux. A découvrir absolument si ce n'est pas déjà fait!

A part cette découverte, centrale dans ma journée d'hier, pas grand chose à signaler. Un bref passage à la laverie, une lutte terrible pour capter un wifi correct parce que les 2 réseaux auxquels j'avais accès jusqu'à présent se sont mystérieusement mis à ne plus marcher, des pâtes au saumon et des carrot cake, tels furent les autres évènements dans ma journée palpitante. Comme indiqué dès le premier post, mon quotidien du moment n'est pas exactement passionnant. Pourtant, j'aime à croire que c'est parce que certaines journées sont calmes et tranquilles qu'on apprécie d'autant plus les journées moins calmes. Et aujourd'hui devrait être une journée plus active, avec cafés et copines. Et la saison 2 de Pushing Daisies ;)

Je vais donc vous épargner un trop long post qui s'étendrait sur les bienfaits d'une journée vide et creuse, et raconterai plus longuement d'autres évènements passionnants dans un prochain billet, qui portera peut être sur mon addiction aux séries, sur les joies du métro londonien, ou sur les recettes que je préfère, qui sait!

A très bientôt.

8 avril 2009

Londres et les GP

Pas glamour le thème de ce 2ème post, mais quand on déménage pour aller habiter à l'étranger, il n'y a pas de raisons qu'on tombe moins malade que là d'où on vient. Même si là où on va le système de santé est totalement différent.

A Londres, avant de tomber malade, il faut s'enregistrer chez un "GP" ( ou General Practitioner). Le conseil, c'est de prendre celui qui est le plus près de chez soi, surtout quand on habite tout seul. Pas la peine d'attendre une énorme disponibilité du GP, ici le concept c'est qu'on ne va chez le médecin que lorsqu'on va mourrir. Ainsi, une crève carabinée à 39,5, les yeux qui pleurent, le nez tellement bouché qu'on prie pour que ne serait-ce qu'une narine se dégage, ça ne mérite pas qu'on aille chez le médecin. Ca je ne le savais pas. Pourtant, l'air compatissant des gens et de mes profs à la fac m'avaient laissé penser que ma crève était un brin visible (anecdote révélatrice du système qui aurait dû me mettre sur la voie, un professeur m'a même demander de rester à la fin du cours pour me proposer de me donner les dolipranes qu'il avait sur lui... Ca aussi ça aurait du me mettre la puce à l'oreille.)

Mais non! J'y croyais dur comme fer, un médecin, quand on est malade, ça nous soigne. Alors quand après la vague de neige en octobre j'ai attrapé une de ces fameuses crèves, j'ai profité d'un RDV déjà pris chez le médecin pour un check up et des vaccins pour aller demander son avis au médecin, j'ai été un peu surprise par la réponse qu'on m'a faite. La dame, très gentille, m'a écouté baragouiner tant bien que mal que comme elle pouvait le voir j'allais pas fort, et puis elle m'a demandé comment je m'étais soignée "so far". Je lui énumère les pastilles pour la gorge, inhalations et doliprane (ou équivalent local) que j'ai pris en attendant des vrais médicaments. Et elle conclut, très sereinement qu'à part des gouttes pour le nez (parce qu'effectivement mes "m" ont tendance à se transformer en "b"), il vaut mieux que je rentre chez moi me mettre au chaud et continuer à faire ce que je fais, plutôt que d'attendre 35 minutes dans la salle d'attente d'un GP qui a des patients vraiment malades à voir (et que je risque de contaminer). En revanche, et là la GP a l'air sérieuse, quand et si, ma crève descendra sur les bronches et que je commencerai à tousser vraiment et à avoir mal dans la poitrine, là il faudra revenir assez vite parce qu'il faudra faire attention que je ne perde pas un poumon. Mais d'ici là, me dit-elle, rentrez chez vous vous mettre au chaud, et attendez que ça passe.

Comme on peut aisément le constater, j'ai survécu à cette crève, qui après 5 jours d'enfer a consenti à s'avouer vaincu par les maigres armes que j'avais à ma disposition. Et d'un certain côté, il faut bien dire que je n'ai pas eu d'aussi grosse crève depuis. Effet psychosomatique ou pas, pendant la vague de neige de janvier, j'ai eu beau sortir profiter de la neige dans un Londres qui ressemblait plus à une station de sport d'hiver qu'à la capitale pluvieuse des cartes postales, rien! A peine le nez qui coule pendant 2 jours.

Alors loin de moi l'idée de défendre le système médical anglais qui, de ce que j'en ai vu est catastrophique, mais il faut bien dire que ça vous dissuade de retomber malade si ce n'est pas pour choper quelque chose qui mérite l'attention du GP. La question reste combien de temps l'effet psychosomatique d'une visite chez le GP dure-t-elle?

7 avril 2009

Premier post

Premier blog, premier post!

Alors voilà, pour planter le décor, je suis française, étudiante à Londres depuis septembre. Ce blog je le commence un peu comme un journal intime pour y mettre mes anecdotes, mes réflexions peut-être, mais surtout pour partager un peu mon quotidien palpitant.

Décor planté, rentrons dans le vif du sujet.

J'habite donc à Londres depuis septembre. Londres est une ville géniale! J'ai la chance d'habiter juste au-dessus d'un parc. Pour être précis, juste au dessus d'un terrain de sport, et d'un petit parc, avec une grande pelouse, des arbres et des jonquilles. Quand on habite toute seule (même si on a un chat), c'est quand même chouette d'avoir du monde sous sa fenêtre dans la journée. Sur ce terrain de sport se croisent des ados qui jouent au foot, des parents qui amènent leurs enfants jouer au ballon, des parents qui viennent jouer au basket ou au foot et qui laissent leurs enfants courrir après un ballon dans leur coin, des filles qui viennent apprendre à jouer au basket, mais surtout essayer de se rapprocher du basketteur qui les accompagne, ... Bref, sur mon terrain de sport il y a des tas de gens qui passent, qui restent plus ou moins longtemps. En semaine il y a aussi des cours de sport pour les enfants des écoles d'à-côté, le soir il y a les matchs de foot organisés avec des mecs qui hurlent à tout bout de champ, et le week-end il y a des match beaucoup plus improvisés, mais avec des habitués qui reviennent toutes les semaines. Ce terrain de sport je l'aime bien parce que même s'il y a des joueurs qui hurlent et qui empêchent de bosser, il me fait une animation quand je suis chez moi à bosser ou réviser.

Mais surtout c'est mon quartier que j'aime bien. J'habite à Kilburn, au Nord-Ouest de Londres. Ce quartier il est plutôt populaire. Sur la grande rue il y a toutes sortes de magasins, on peut y trouver tout ce qu'on veut. Cette rue je l'aime beaucoup. On y croise de tout, des gens hyper lookés, comme des petits vieux qui vous dépassent en vous lançant un "sorry darling!".

Voilà, ce blog démarre, le décor est planté.

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